George Segal (1934-2021)

Publié le par lefilmdujour

(Getty Images - Larry Ellis Collection)

Nommé à l’Oscar du meilleur second rôle pour sa performance aux côtés de Sandy Dennis face au couple en crise formé par Elizabeth Taylor et Richard Burton dans Qui a peur de Virginia Woolf ? (1966) de Mike Nichols, l’acteur américain George Segal est décédé le 23 mars 2021 à l’âge de 87 ans.

Michael Dunn et George Segal dans La Nef des fous (1965)

Il avait débuté au cinéma quelques années plus tôt en incarnant un médecin dans Les Blouses blanches (1961) de Phil Karlson et un soldat dans Le Jour le plus long (1962) produit par Darryl F. Zanuck. George Segal confirme son talent dans Les Nouveaux internes (1964) de John Rich (il décroche le Golden Globe du meilleur espoir) et dans La Nef des fous (1965) de Stanley Kramer où il est un peintre socialement engagé et égocentrique qui embarque sur un paquebot allemand en 1933 où il côtoie un casting cinq étoiles (Vivien Leigh dans son dernier rôle, José Ferrer, Lee Marvin, Simone Signoret, Oskar Werner…). Dans Un caïd (1965) de Bryan Forbes, l'acteur tient le rôle-titre, celui d‘un prisonnier de guerre durant la Seconde Guerre mondiale.

George Segal, Richard Burton et Elizabeth Taylor dans Qui a peur de Virginia Woolf ? (1966)

Parmi ses autres apparitions notables dans les années 1960, outre celui du prof jeune marié dans Qui a peur de Virginia Woolf ?, on citera le parachutiste algérien qui devient un chef du FLN dans Les Centurions (1965) de Mark Robson, l’agent des services secrets en mission à Berlin dans Le Secret du rapport Quiller (1966) de Michael Anderson, le gangster qui fait penser à James Cagney dans L’Affaire Al Capone (1967) de Roger Corman.

George Segal et Jane Fonda dans Touche pas à mon gazon (1976)

George Segal travaille aussi avec des réalisateurs de prestige comme Sidney Lumet (Bye Bye Braverman, 1968), Ivan Passer (Né pour vaincre, 1971), Robert Altman (Les Flambeurs, 1974), joue d’égal à égal avec Robert Redford (Les Quatre malfrats, P. Yates, 1971), donne la réplique à Virna Lisi (La Fille qui ne savait pas dire non, F. Brusati, 1968), Ursula Andress (L’Etoile du Sud, S. Hayers, 1968), Eva Marie-Saint (Loving, I. Kershner, 1969), Barbra Streisand (La Chouette et le pussycat, H. Ross, 1970), Glenda Jackson (Une maîtresse dans les bras, une femme sur le dos, M. Frank, 1973) (un rôle qui lui vaut le Golden Globe du meilleur acteur dans une comédie), Susan Anspach (Les Choses de l’amour, P. Mazursky, 1973), Goldie Hawn (La Duchesse et le truand, M. Frank, 1975), Jane Fonda (Touche pas à mon gazon, T. Kotcheff, 1976)…

Kirstie Alley et George Segal dans Allo maman ici bébé (1989)

Ses films rencontrant moins de succès, George Segal se tourne vers la télévision à partir du début des années 1980 où il enchaîne les téléfilms, les séries TV et les sitcoms comme Voilà ! (Just Shoot Me ! en v.o.) où, entre 1997 et 2003, il incarne face à David Spade et Laura San Giacomo un propriétaire d’un magazine de mode new-yorkais.

George Segal (au centre) était Pops Solomon dans la série TV Les Goldberg depuis 2013

Au cinéma, on le voit néanmoins régulièrement dans des seconds rôles, comme dans Stick, le justicier de minuit (1885) de et avec Burt Reynolds, Allo maman, ici bébé (1989) de Amy Heckerling (où il incarne l’homme marié dont la maîtresse, Kirstie Alley, tombe enceinte), For the Boys (1991) de Mark Rydell  avec Bette Midler et James Caan, Flirter avec les embrouilles (1995) de David O. Russell avec Ben Stiller et Patricia Arquette, Disjoncté de Ben Stiller avec Jim Carrey, Leçons de séduction (1996) de et avec Bette Midler, 2012 (2008) de Robert Emmerich…

Depuis 2013, George Segal tenait le rôle de Pops Solomon dans la série TV Les Goldberg.   

Publié dans Claps de fin

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