La BO du soir n°484 : Les Yeux fermés
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Pour son premier long métrage, Les Yeux fermés (1972), le réalisateur Joël Santoni fait appel au compositeur américain Terry Riley, né en 1935, pour illustrer musicalement son film. Terry Riley est considéré, à l’instar de La Monte Young, Steve Reich, Philip Glass et John Adams, comme l’une des figures de proue de la musique minimaliste, courant de musique contemporaine apparu dans les années 1960.
Les Yeux fermés conte l’histoire d’un homme, marqué par un suicide, qui achète des lunettes opaques destinées à reposer celui qui les porte des agressions de la vie moderne. Il se met à jouer les aveugles et erre dans Paris avant de basculer dans la folie ou dans une extrême lucidité.
Selon Terry Riley, dont les dires sont rapportés par le site Neospheres.org, consacré aux nouvelles musiques, « le film est plutôt statique et se termine par un long plan-séquence de 20 minutes. Très intéressant, sa redécouverte assoirait son statut de film culte ». Cette structure narrative, continue le site, permet à Terry Riley de déployer deux mélopées synthétiques de 18 minutes dans la lignée de A Rainbow in Curved Air et Persian Surgery Dervishes, des mélodies en arpège,répétitives et tournoyantes. Happy Ending est l’une d’elles.