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Luciano Martino (1933-2013)
Publié le
par lefilmdujour
Frère du cinéaste Sergio Martino, le scénariste, producteur (et occasionnellement réalisateur) Luciano Martino est décédé le 14 août 2013 d’un œdème pulmonaire. Il avait 79 ans.
Marié de 1971 à 1982 à l’actrice Edwige Fenech, icône incontournable des giallos et des sexys comédies à l’italienne des années 1970, Luciano Martino a produit (ou coproduit) plus d’une centaine de longs métrages, essentiellement des films de genre (péplums, westerns-spaghettis, giallos, polars urbains, sexy-comédies, mondo movies, films d’espionnage à la sauce européenne, etc.) entre le début des années 1960 et la fin des années 1980.
Luciano Martino a notamment financé bon nombre des films de son frère (L’Amérique à nu, 1970 ; La queue du scorpion, 1971 ; La ville accuse, 1974 ; La montagne du dieu cannibale, 1978 ; Le continent des hommes-poissons, 1978 ; 2019 après la chute de New York, 1983) et notamment ceux tournés avec Edwige Fenech : L’étrange vice de Madame Wardh (1970), L’alliance invisible/Toutes les couleurs du vice (1971), L’escalade de l’horreur/Ton vice est une chambre close dont moi seul ai la clé (1972), Mademoiselle Cuisses Longues (1973), etc.
Avec le concours du producteur Mino Loy, Luciano Martino a lui-même cosigné Les espions meurent à Beyrouth (1964) avec Richard Harrison au générique, La mort paye en dollars (1965) et Flashman contre les hommes invisibles (1966), considéré comme le premier film de super-héros transalpin. On lui doit aussi le mondo Tous les vices du monde (1969), cosigné avec son frère Sergio, et la sexy-comédie Lâche-moi les jarretelles (1976) avec Edwige Fenech et Aldo Maccione. Un must évidemment !