Lenny Barre se marre : Madame Sans-Gêne
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Christian-Jaque, 1961
En passant par la Loren avec mes sabots ! J’avais gardé un excellent souvenir de Martine Carol dans la série de films tournés par Christian-Jaque, son mari de l’époque. Que d’émois ressentis au plus profond de mon humble personne à la vision de la chute de reins de la belle Martine dans Lucrèce Borgia, Madame du Barry, Nana et Nathalie ! J’en frissonne encore… et pourtant je suis rouillé, c’est moi qui vous le dit ! C’est donc avec un empressement certain que je me suis vautré dans mon canapé pour visionner Madame Sans-Gêne du même Christian-Jaque.
Ma Martine, hélas, avait été remplacée par Sophia Loren ! Pour moi qui préfère les blondes, quelle déception ! Certes, la Loren a une silhouette à se damner, surtout qu’elle est particulièrement bien mise en valeur dans de petits corsages savamment ajustés. Mais, le problème, c’est que c'est le seul intérêt du film.
Traitée par un Christian-Jaque qui commençait visiblement à faiblir côté mise en scène, l’histoire de cette Madame Sans-Gêne, simple lingère devenue, sous Napoléon, l’épouse du Maréchal Lefebvre, puis la duchesse de Dantzig (Zizig qu’elle appelle son mari, Robert Hossein, dans le film…), est d’une platitude linéaire à faire rougir la Belgique. Il ne se passe strictement rien d’intéressant pendant une heure et demie, pas la moindre intrigue à se mettre sous la dent, la caméra se contentant de suivre les faits et gestes de la Loren.
Bon, je me suis assez gaussé. Il me reste à voir le Madame Sans-Gêne de 1941 avec Arletty. Il paraît que c’est cent fois mieux… et Arletty, en plus, elle, elle a de la cuisse ! Je vous raconterai…
Lenny Barre