L'œil de Crazy Bug : The Last Girl - Celle qui a tous les dons
Un film de Colm McCarthy (2017), sorti en salles le 28 juin 2017
Difficile aujourd’hui de faire original dans la catégorie film de zombies ou d’infectés. D’autant que la série TV The Walking Dead, dont le succès ne se dément (presque) pas et qui en est à la saison 8, est un peu devenue le mètre-étalon du genre. M’enfin, il y en a qui arrive à tirer très correctement leur épingle du jeu et The Last Girl – Celle qui a tous les dons est de ceux-là.
Des acteurs hors pair ne s’y sont pas trompés et c’est avec un grand plaisir que le spectateur retrouvera à l’écran la grande Glenn Close dans un rôle de peau de vache qui lui va si bien et la toujours excellente Gemma Arterton (La disparition d’Alice Creed, Tamara Drewe, Gemma Bovery, The Voices…).
Ici le scénariste a inventé, comme l’écrit si bien notre ami Fab Free dans la rubrique Zombie futé, une nouvelle génération de prédateurs : des enfants nés de femmes infectées, dont l’apparence humaine est tout à fait normale et qui sont dotés de sentiments et d’intelligence, mais qui ont également un grand appétit de chair humaine dès qu’ils « sentent » un être humain non atteint par un parasite qui les transforme en zombies. Le fait qu’ils pourraient fournir un antidote sous-tend donc l’intrigue du film qui s'appuie aussi sur l'amitié entre une gamine et une jeune enseignante frappée par la maturité de l'enfant.
Le réalisateur, Colm McCarthy, sait mener sa barque, accumule les péripéties qui soutiennent l’intérêt et opte pour une conclusion assez radicale que l’on commence à retrouver dans de plus en plus de films de genre : la fin de l’humanité telle qu’elle existe aujourd’hui et le début d’autre chose. On souscrit. Forcément.
Crazy Bug