Marina Malfatti (1933-2016)
Avec le décès de Marina Malfatti, disparue le 8 juin 2016 à l’âge de 83 ans, c’est une actrice populaire de la scène et de la télévision italiennes qui tire sa révérence mais c’est aussi une (très belle) figure récurrente du giallo transalpin qui nous quitte.
Au cinéma, Marina Malfatti apparaît dans des petits rôles à la fin des années 1950. Elle est à l’affiche d’Un homme à brûler (1962), film signé par Valentino Orsini et les frères Taviani, et de La belle et le cavalier (1966) de Francesco Rosi avant de pointer au générique d’un giallo signé Eugenio Martin avec l’Américaine Carrol « Baby Doll » Baker à l’affiche, Au fond de la piscine (1970), où effectivement elle finit au fond de la piscine…
Dans L’alliance invisible (a.k.a. Toutes les couleurs du vice) (1971) de Sergio Martino, sorte de Rosemary’s Baby à la sauce italienne, elle est une adoratrice du diable attirée par la magnifique Edwige Fenech. Dans Le tueur à l’orchidée (a.k.a. Sept orchidées tachées de sang) (1972) d’Umberto Lenzi, où le spectateur peut aussi admirer l’Autrichienne Marisa Mell et l’Allemande Uschi Glass, Marina Malfatti est une victime du tueur à la robe particulièrement échancrée (voir extrait ci-dessous)… On voit encore l’actrice dans La dame rouge tua sept fois (1972) d’Emilio Miraglia aux côtés de la sublime Barbara Bouchet et de la toute aussi tétanisante Sybil Danning. Pour le même réalisateur, elle avait aussi tourné le rôle féminin principal de L’appel de la chair (a.k.a. Evelyne est sortie de sa tombe) (1971).
Marina Malfatti en 1977