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La petite phrase du jour n°42 : Roland Emmerich
Publié le
par lefilmdujour
"Dans 2012, je n'ai pas tourné la destruction de la Kaaba de la Mecque, parce que ça allait trop loin. Et, en même temps, ça me rend triste que des types créent "Yeah !" lorsqu'ils regardent une scène de destruction du Vatican et que je ne puisse pas montrer la même chose pour les autres. J'avais écrit une scène où il pleuvait de manière diluvienne, où les croyants de la Mecque priaient avant d'être recouverts par l'eau, mais mon associé m'a dit que si on faisait un film hollywoodien dans lequel on distillait des messages subversifs sur l'environnement, là, ça devenait quelque chose d'autre qui aurait complètement parasité le propos, et ce n'est pas ce qu'on voulait faire. Et, puis, personnellement, j'ai une petite fille et un garçon, et je ne voulais pas avoir de fatwa sur ma tête. C'est comme ça : on peut faire une caricature de Jésus, pas de Mahomet..."
Roland Emmerich, réalisateur de Independence Day, Le jour d'après, 2012, et, plus récemment, du tonitruant mais néanmoins réussi (dans son genre) White House Down, dans So Film n°13, septembre 2013, page 31.