Manuel Zarzo (1932-2025)
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Vu dans plus de 160 longs métrages tournés pour le grand écran (auxquels il convient d’ajouter plus de 80 rôles tenus dans des courts métrages et à la télévision), l’acteur espagnol Manuel (ou Manolo) Zarzo est décédé le 16 juin 2024 à l’âge de 93 ans.
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Manuel Zarzo dans Sept Écossais au Texas (1965)
Il a notamment participé à plusieurs westerns à l’européenne entre 1964 et 1975 comme Les Sentiers de la haine (1964) de Marino Girolami (avec Rod Cameron), La Charge des rebelles (a.k.a. Les Bandits) (1964) de Carlos Saura (avec Lino Ventura, Francisco Rabal et Léa Massari), Sept Écossais au Texas (1965) de Franco Giraldi (avec Robert Woods), Les Tueurs de l’Ouest (1966) d’Eugenio Martin (avec Richard Wyler et Tomas Milian), Un train pour Durango (1967) de Mario Caiano (avec Antonio De Teffé/Anthony Steffen et Mark Damon), Texas (1969) de Tonino Valerii (avec Giuliano Gemma), Les Pétroleuses (1971) de Christian-Jaque (avec Brigitte Bardot et Claudia Cardinale), Cipolla Colt (1975) d’Enzo Girolami (avec Franco Nero, Sterling Hayden et Martin Balsam)…
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Manuel Zarzo dans La 317e section (1964)
Manuel Zarzo apparaît aussi dans des films emblématiques de l'histoire du cinéma espagnol tels que La Ruche (1982) (Ours d’or du festival de Berlin) et Les Saints Innocents (1984) de Mario Camus ou Dans les ténèbres (1983) de Pedro Almodóvar.
L'acteur est également aux génériques de La 317e section (1964) de Pierre Schoendoerffer (il est l’un des quatre Français de cette 317e section plongée dans la guerre d’Indochine aux côtés de Jacques Perrin, Bruno Cremer et Pierre Fabre), Le Chevalier de Maupin (1965) de Mauro Bolognini, Nos héros réussiront-ils à retrouver leur ami mystérieusement disparu en Afrique ? (1968) et Drame de la jalousie (1969) d’Ettore Scola. Manuel Zarzo a par ailleurs figuré dans quelques giallos comme Folie meurtrière (a.k.a. Mon cher assassin) (1972) de Tonino Valerii et Les Deux visages de la peur (1972) de Tulio Demicheli, et il est aussi au générique de L’Avion de l’apocalypse (1980) d’Umberto Lenzi.
Finalement un beau palmarès.