Taina Elg (1930-2025)

Aux côtés de Kay Kendall (1927-1959) et de Mitzi Gaynor (1931-2024), l’actrice, chanteuse et danseuse d’origine finlandaise naturalisée américaine Taina Elg complétait le trio des « girls » face à Gene Kelly dans la comédie musicale Les Girls (1957) de George Cukor. Elle est décédée le 15 mars 2025 à l’âge de 95 ans.

Pour son rôle dans Les Girls, Taina Elg s’était vu décerner le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie (partagé avec Kay Kendall) et le Golden Globe de la révélation féminine étrangère de l’année.

Mitzi Gaynor, Taina Elg, Kay Kendall et Gene Kelly dans Les Girls (1957)

C’est dans Le Fils prodigue (1955), film d’inspiration biblique de Richard Thorpe que l’actrice, qui a signé un contrat de sept ans avec la MGM, fait sa première apparition dans un film américain. Suivront une douzaine de longs métrages, mais Les Girls restera le sommet inégalé de la carrière hollywoodienne de Taina Elg.

Taina Elg et Glenn Ford dans Le Général casse-cou (1958)

Parmi les autres longs métrages tournés par l’actrice, on citera Diane de Poitiers (1956) de David Miller (où elle retrouve au générique Lana Turner déjà en tête d’affiche du Fils prodigue), Gaby (1956) de Curtis Bernhardt (avec Leslie Caron et John Kerr), Le Général casse-cou (1958) de George Marshall (avec Glenn Ford), la production britannique Les 39 marches (1959) de Ralph Thomas (un remake du film du même nom réalisé par Alfred Hitchcock en 1935), Watusi (1959) de Kurt Neumann (avec Robert Montgomery) et Les Bacchantes (1961) de Giorgio Ferroni.

Taina Elg travailla aussi pour la télévision à partir de la fin des années 1950 et s’illustra également à Broadway dans les années 1970 avec à la clé un Tony Award du meilleur second rôle féminin dans une comédie musicale pour Where’s Charley.

Elle livra encore quelques apparitions sur grand écran, notamment dans Hercule à New York (A. A. Seidelman, 1970) (avec Arnold Schwarzenegger dans son premier rôle au cinéma), Traumatismes (Figgis, 1991) (film qui marque aussi la dernière apparition de Kim Novak au cinéma) et Leçons de séduction (1996) de Barbra Streisand.