Hélène Duc (1917-2014)
/image%2F0933726%2F20141124%2Fob_4f127c_helene-duc.jpg)
Grande actrice de théâtre et de télévision (la matoise Mahaut d’Artois dans la série TV des années 1970 Les rois maudits, c’est elle), la comédienne Hélène Duc est décédée le 23 novembre 2014 à l’âge de 97 ans.
Aux génériques de quelque 25 longs métrages pour le cinéma, Hélène Duc avait fait ses premiers pas à l’écran dans un tout petit rôle non crédité dans Falbalas (1944) de Jacques Becker. Ce n’est que six ans plus tard qu’on revoit l’actrice en mélomane mondaine dans Edouard et Caroline (1950) du même Jacques Becker. On la retrouve en préfète dans Les grandes manœuvres (1955) de René Clair, en secrétaire de Paul Meurisse dans Le déjeuner sur l’herbe (1959) de Jean Renoir, en secrétaire de Fernandel dans Le caïd (1960) de Bernard Borderie, en bourgeoise épouse de directeur d’éditions (Jacques Charon) dans Comment réussir en amour (1962) de Michel Boisrond, en milliardaire à gigolos dans La chasse à l’homme (1964).
/image%2F0933726%2F20141124%2Fob_9bcb89_duc-belmondo.jpg)
Hélène Duc et Jean-Paul Belmondo dans La chasse à l'homme
Réservant ses formidables interprétations de tragédienne racinienne pour la scène, Hélène Duc se retrouve chez Les baratineurs (Rigaud, 1965), joue un rôle moteur dans Les malabars sont au parfum (Lefranc, 1965), s’encanaille avec la bande de Johnny Halliday dans A tout casser (J. Berry, 1967), incarne l’épouse de Bernard Blier et la mère de Pierre Richard dans Je sais rien mais je dirai tout (Richard, 1973), puis joue la mère olé-olé du même Bernard Blier dans Le faux-cul (1975) de Roger Hanin…
/image%2F0933726%2F20141124%2Fob_ad57d5_helene-duc-tanguy.jpg)
André Dussolier et Hélène Duc dans Tanguy