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Ciné glouglou n°11 : U-Boat, entre les mains de l'ennemi
Publié le
par lefilmdujour
Tony Giglio, 2003
Un film de ciné glouglou catégorie U-Boat. A classer entre dispensable et franchement mauvais, suivant la qualité plus ou moins médiocre des scènes ou des interprétations. Commence néanmoins par un bon reportage d’époque qui résume assez bien la bataille des U-Boat dans l’Atlantique Nord.
Le pitch : bah… c’est n’importe quoi. Oui, c’est n’importe quoi cette histoire, du début à la fin. L’idée de départ est certes noble. Des marins allemands et américains, se retrouvant dans la même galère, font cause commune. La guerre fait encore rage en surface, mais sous l’eau, c’est le grand Big Bisou. Le problème, c’est que pour parvenir à cette situation totalement incongrue, il faut passer par des péripéties qui ne le sont pas moins.
On notera au passage un thème non encore abordé dans notre rubrique : les effets de la peste mortelle et contagieuse à l’intérieur d’un sous-marin (une forme foudroyante de méningite pour être plus exact).
Le casting est correct pour l’équipage de l'U-Boat. Ils ont l’air allemand et à peu près concernés par l’aventure (quoique Til Schweiger semble parfois se demander où il a égaré ses clefs de bagnole). Mais que dire des acteurs qui composent le crew américain ? Une catastrophe. N’étaient-ils pas assez payés ? Avaient-ils fait la fête la veille ? William H. Macy traîne sa gueule de cocker triste à contre-emploi. On notera au passage cette scène incroyablement kitsch et malvenue où il échange des mots d’amour avec l’hologramme de sa femme.
Mais la palme de la nullité revient incontestablement à Scott Caan qui interprète le commandant de bord américain. Le fils (dans la vraie vie) de James Caan est à ce point hors du coup qu’il finit par composer un personnage absolument hilarant. Son interprétation vaut franchement le coup d’œil. Si vous devez absolument visionner ce film, faites-le pour Scott Caan.