Ciné glouglou n°25 : Black Sea

Publié le par lefilmdujour

Ciné glouglou n°25 : Black Sea
Un film de Kevin MacDonald (2014), film sorti directement en DVD en France
Un film de sous-marin avec Jude Law à l’affiche, a priori, ça promet des moyens et ça place le curseur d’efficacité à un niveau qu’on espère satisfaisant voire « très » dans la catégorie Ciné glouglou. Certes, le beau Jude n’est pas aussi bankable qu’un Matt Damon ou un Brad Pitt mais il l’est autant qu’un Russell Crowe ou un Mark Wahlberg par exemple. Donc, y’a des pépettes à la clef et on embarque dans le rafiot Black Sea en toute confiance, certain de jouir de situations archi-convenues mais bien tournées (et interprétées), ce qui est, en fin de compte, le cahier des charges de tout film de genre.
On demande pas grand chose, quoi !
Alors disons-le tout net, quand la dernière bobine se termine, on est super déçus. Et même, pas contents du tout.
Rapport à Jude law, d’abord. L’est pas si bankable alors ? Monsieur Ripley ne serait pas si talentueux ? Le héros de Stalingrad, le Watson de Sherlock, celui qui revient à Cold Mountain, ne vaut même pas un bon ciné glouglou ? Quelle déception…
Le pitch aurait dû nous interpeler, reconnaissons-le. Au XXIe siècle, des investisseurs ayant identifié le lieu de naufrage d’un U-Boot allemand qui transportait un paquet de lingots d’or soviétiques (??) montent une opération clandestine en enrôlant un vieux sous-marin russe et son équipage. Ils récupèrent le magot et là, les ennuis commencent. Ben oui, l’or corrompt les esprits, mon bon monsieur !
Un réal correct et une petite escouade de scénaristes auraient trouvé le moyen de monter une mayonnaise acceptable. Apparemment il n’y avait pas le budget. Tout a dû passer dans le cachet de Jude Law. On n’entrevoit pas d’autre explication à ce désastre.
Notons quand même une idée qui m’a réveillé et qui pourrait justifier un film de ciné glouglou intéressant. Quand ils pénètrent dans l’U-Boot (bizarrement non inondé), nos pilleurs d’épaves croient identifier des traces de cannibalisme. Les pauvres marins allemands, bloqués au fond des eaux, à court de vivres mais pas à court d’air (hum, hum…) en seraient venus à cette extrémité.
A part ça, rien d’intéressant.
Cela dit, ne comptez pas sur moi pour spoiler l’affaire. Bon, allez, juste un truc : à la fin, Jude Law est vivant, mais, en fait, il est mort. Un type beau comme lui a droit à une seconde vie.
Hey Jude, refais surface !
Fab Free

Publié dans Ciné glouglou

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