Robert Fuest (1927-2012)
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Le réalisateur britannique Robert Fuest est décédé le 21 mars 2012 à l’âge de 84 ans. Peintre et décorateur à l’origine, Robert Fuest restera dans les mémoires des amateurs de films d’épouvante et de science-fiction pour trois œuvres cultes : L’Abominable Docteur Phibes (1971), Le Retour de l’abominable Docteur Phibes (1972) – la suite du précédent, on l’aura deviné – et Les Décimales du futur (1973).
Rendu fou de désespoir par la mort de sa femme que des médecins n'ont pu sauver, le bon docteur Phibes, interprété magistralement par Vincent Price, décide de se venger en exécutant un à un les membres de l'équipe chirurgicale en calquant ses crimes sur les dix plaies d’Égypte… Horreur, atmosphère baroque et humour pince-sans-rire font bon ménage dans ce petit chef-d’œuvre qu’est L’Abominable Docteur Phibes.
Dans Les Décimales du futur, il est question d’un ordinateur alimenté par des cerveaux de scientifiques décédés et destiné à créer une sorte de nouveau messie, le tout assaisonné d’un psychédélisme de bon aloi.
Avant de démarrer une carrière au cinéma, Robert Fuest avait été directeur artistique et réalisateur sur la série Chapeau melon et bottes de cuir, ceci explique peut-être cela…
L’échec de La Pluie du diable (1975), film réalisé aux États-Unis et surfant sur la vogue cinématographique des sectes satanistes après les succès de Rosemary’s Baby et de L’Exorciste, obligea Robert Fuest à revenir à la télévision. Il ne revint au cinéma que pour signer Aphrodite (1982), une œuvre érotique inspirée de Pierre Louÿs où une jeune débutante dénommée Valérie Kaprisky mettait déjà en émoi les spectateurs mâles, deux ans avant La Femme publique.