Robert Menegoz (1926-2013)

Publié le par lefilmdujour

Résistant, militant du PCF jusqu’en 1956, réalisateur de courts et de longs métrages documentaires et de deux films de fiction, Robert Menegoz est décédé le 18 mai 2013 à l’âge de 86 ans.

En 1951, Robert Menegoz dirige le court métrage collectif Vivent les dockers qui raconte la grève des dockers de 1949-1950 en France, menée contre la guerre d’Indochine. Couronné par le Grand prix du documentaire au Festival de Karlovy Vary, le film est interdit par la censure.

Robert Menegoz réalise ensuite Commune de Paris (1951), dont le visa de distribution officiel n’est accordé qu’en 1956, et Ma Jeannette et mes copains (1953) sur la vie quotidienne des mineurs du bassin des Cévennes, racontée par l’un d’entre eux.

Il tourne entre 1955 et 1958 le long métrage documentaire Derrière la Grande muraille qui suit une jeune fille, ingénieure fraîchement diplômée, parcourant une partie de la Chine pour rejoindre son poste sur un chantier de construction d’une ligne de chemin de fer en montagne. Le commentaire de Simone de Beauvoir est dit par l’acteur François Périier.

Robert Menegoz se voit aussi attribué le Prix du meilleur court métrage documentaire au festival de San Sebastian 1960 pour Fin d’un désert qui parle des conditions de travail du personnel chargé de la pose d’un pipeline au Sahara.

Les deux longs métrages de fiction qu’il réalise ont pour titres La 1000e fenêtre (1959), charge contre l’affairisme des promoteurs avec Pierre Fresnay et Jean-Louis Trintignant, et Laisse-moi rêver (a.k.a. Drôles de diam’s) (1978), comédie avec Michel Galabru, Roger Miremont, Patrick Chesnais et Myriam Boyer.
 

Publié dans Claps de fin

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article