Solvi Stübing (1941-2017)

Actrice allemande vue dans une trentaine de films de genre et de bandes plus ou moins érotiques tournés en Italie, en Espagne et en Allemagne dans les années 1960 et 1970, Solvi Stübing est décédée le 3 juillet 2017 à l’âge de 76 ans. 

On la repère au milieu des années 1960 dans de (tout) petits rôles dans New-York appelle Super Dragon (1965) de Giorgio Ferroni, A l’italienne (1965) de Nanni Loy, Le Shérif ne tire pas (1965) de José Luis Monter, Les Deux filleuls du parrain (1965) de Giorgio Simonelli, Moi, moi, moi et les autres (1965) d’Alessandro Blasetti, Je la connaissais bien (1965) d’Antonio Pietrangeli, Opération San Gennaro (1966) de Dino Risi, Coup de force à Berlin (1966) de Sergio Grieco… 

Également interprète de romans-photos, Solvi Stübing, à la beauté remarquable, devient célèbre en incarnant pendant plusieurs années une célèbre publicité pour la marque de bière Pironi. 

Les rôles au cinéma se font alors plus conséquents. Son nom apparaît sur l’affiche du western italo-espagnol Garringo (1969) de Rafael Romero-Marchent et elle est le personnage principal de Ah ! Si j’étais restée pucelle (1969) de Günter Schlesinger. 

Alors qu’elle pose dans les années 1970 en couvertures des éditions italiennes de Playmen et Playboy, on voit encore Solvi Stübing dans le western Blindman, le justicier aveugle (1971) de Ferdinando Baldi, le péplum Les Amazones font l’amour et la guerre (1973) d’Alfonso Brescia, le giallo Nue pour l’assassin (1975) d’Andrea Bianchi (où elle tient un rôle clé), Les Déportées de la section spéciale SS (1976) de Rino Di Silvestro, le polar urbain Échec au gang (1977) d’Umberto Lenzi… Une apparition encore dans Le Grand embouteillage (1978) de Luigi Comencini et dans Le Concile d’amour (1981) de Werner Schroeter… et c’est à peu près tout. 

Solvi Stübing s’était lancée en politique dans les années 1980 et avait aussi animé une série de chroniques sur les films à l’affiche.