Jean-Jacques Grand-Jouan (1949-2020)
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Scénariste et réalisateur, Jean-Jacques Grand-Jouan, en tentant de s’échapper de la maison de retraite d’où il ne pouvait plus sortir depuis le début de la pandémie de Covid-19, s’est tué en tombant du premier étage le 27 octobre 2020 à l’âge de 71 ans.
Après un court métrage, Jean-Jacques Grand-Jouan, qui signe ses films sous le simple nom de Grand-Jouan, réalise deux longs à la diffusion quasi confidentielle (Défense de jouer, 1971, avec Pascale Audret ; Solveig et le violon turc, 1974, avec Romain Bouteille, Josiane Balasko, Dominique Lavanant, Eugène Ionesco). Entre 1974 et 1976, il est pensionnaire de l’Académie de France à Rome.
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Avec Philippe Noiret en tête d’affiche, Rue du Pied-de-Grue (1979) est remarqué. L’acteur y joue un père alcoolique qui prend son fils, un musicien de bas-étage, pour un nouveau Mozart et qui le pousse par tous les moyens dans la voie artistique quitte à éliminer tous ceux qui s’opposent à son projet.
Réalisée en 1983, la comédie Debout les crabes, la mer monte, qui réunit Martin Lamotte, Véronique Genest, Virginie Thévenet, Richard Bohringer et Valérie Mairesse, est un échec public. Rebelle et libertaire depuis son enfance, Jean-Jacques Grand-Jouan s’installe alors dans les Cyclades, signe un roman et ne revient au cinéma qu’en 2005 avec Lucifer et moi sur un scénario largement autobiographique cosigné avec Bertrand Tavernier et Gérard Zingg. Jean-François Balmer y incarne le double du cinéaste.