Anthony Hickox (1959-2023)
Pour son premier long métrage, Waxwork (1988), le réalisateur britannique Anthony Hickox rendait un hommage vibrant aux monstres des studios Universal (loup-garou, vampire, momie, zombie, fantôme de l’opéra…) réunis dans un musée de cire visité nuitamment par un groupe d’étudiants. Il est décédé il y a quelques jours (sa dépouille mortelle a été retrouvée chez lui le 9 octobre) à l’âge de 64 ans.
Anthony Hickox avait donné une suite à Waxwork (Waxwork 2, 1991), tourné le troisième volet de la saga Hellraiser (Hellraiser 3, 1992) inspirée des romans de Clive Barker (avec les fameux Cénobites, créatures infernales adaptes du sado-masochisme) et signé Warlock: The Armageddon (1993), qui reprend le personnage du sorcier malfaisant Warlock (incarné par l’acteur Julian Sands, décédé cette année).
Parmi les autres longs métrages réalisés par Anthony Hickox, on citera le thriller Piège intime (1996) avec Johnathon Schaech, une nouvelle version de Prince Vaillant (1997) avec Stephen Moyer, deux films avec le costaud Dolph Lundgren (Storm Catcher, 1999 ; Jill the Killer, 1999) et même un direct-to-video avec un Steven Seagal en bout de course (Piège en eaux profondes, 2005).
Anthony Hickox était le fils du réalisateur Douglas Hickox (1929-1988), auteur du film d’épouvante Théâtre de sang (1973) avec Vincent Price et Diana Rigg et d’un des derniers films de John Wayne, le policier Brannigan (1974). Sa mère était la célèbre monteuse Anne V. Coates, récompensée par un Oscar pour son travail sur Lawrence d’Arabie (1962) de David Lean.