Mark Damon (1933-2024)

Publié le par lefilmdujour

De son vrai nom Alan Harris, l’acteur américain Mark Damon, qui connut une (petite) période de gloire dans le cinéma de genre italien dans les années 1960, est décédé le 12 mai 2024 à l’âge de 91 ans.

Mark Damon débute dans les années 1950 à la télévision américaine et tient quelques rôles au cinéma, notamment face à Vincent Price dans La Chute de la maison Usher (1960) de Roger Corman.

Voyant sa carrière limitée à des séries B sur grand écran ou à des séries TV, il s’installe en Italie et enchaîne alors les premiers rôles dans le cinéma de genre transalpin.

Mark Damon et Vincent Price dans La Chute de la maison Usher (1960)

Mark Damon travaille sous la direction de Mario Bava (Les Trois visages de la peur, 1963), Ferdinando Baldi (Les Révoltés de Tolède, 1963 ; El Kébir, fils de Cléopâtre, 1964), Vittorio Cottafavi (Le Fils du Cid, 1964, aux côtés d’Antonella Lualdi).

Mark Damon devient alors un héros du western-spaghetti en tournant dans des films à la bonne réputation comme Ringo au pistolet d’or (1965) de Sergio Corbucci (photo ci-dessus), Johnny Yuma (1966) de Romolo Girolami, Quand l’heure de la vengeance sonnera (1967) de Riccardo Freda, Requiescant, tel était son nom (1967) de Carlo Lizzani, Gringo joue et gagne (1968) d’Umberto Lenzi

On le voit aussi dans des thrillers (Le  Sadique de la treizième heure, 1967, d’Antonio Margheriti), des films d’aventures médiévales (Le Retour d’Ivanhoé, 1970, de Roberto Mauri), des films d’aventures historiques (Le Lion de Saint-Pétersbourg, 1971), des films fantastiques un tantinet érotiques (Démons sexuels, 1971 ; Les Vierges de la pleine lune, 1972)… Mais les navets s’accumulent, du côté des westerns aussi : Déposez les colts (1972) de Leopoldo Savona, On l’appelle Vérité (1972) de Luigi Perelli…

De retour en Amérique, Mark Damon devient alors un producteur à succès avec quelque 60 films avec son nom au générique à ce titre. Parmi les films les plus connus, on citera L’Histoire sans fil (1983), Neuf semaines et demie (1985), Huit millions de façons de mourir (1986), L’Orchidée sauvage (1989), Le Grand tournoi (1996) (de et avec Jean-Claude Van Damme), Dogville (2002), Monster (2003), Ô Jérusalem (2005) d’Elie Chouraqui… 

Publié dans Claps de fin

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