Grazia Maria Spina (1936-2025)

Actrice italienne de cinéma, de théâtre et de télévision que l’on a notamment pu voir dans le rôle de l’une des filles de Loth dans La Bible (1965) de John Huston et dans de nombreux péplums et films de cape et d’épée transalpins dans les années 1960, Grazia Maria Spina est décédée le 13 mars 2025 à l’âge de 88 ans. 

Dès le milieu des années 1950, la comédienne, créditée parfois sous le nom Maria Grazia Spina, débute sa carrière sur les planches qu’elle arpentera jusqu’au début des années 1990. On note l’une des ses premières apparitions au cinéma dans Les Cosaques (1959), film d’aventures historiques signé Victor Tourjanski avec à l’affiche Edmund Purdom, John-Drew Barrymore, Giorgia Moll, Pierre Brice et Massimo Girotti. 

Grazia Maria Spina et John-Drew Barrymore (père de l'actrice Drew Barrymore) dans Les Cosaques (1959)

Dans les années qui suivent, l’actrice enchaîne les films. Elle est au casting de La Fille des Tartares (1961) de Remiogio Del Grosso avec Joe Robinson, Yoko Tani, Akim Tamiroff et Ettore Manni et le Français Roland Lesaffre, Zorro l’intrépide (1962) de Luigi Capuano avec Giorgio Ardisson, Le Retour du cheik (1962) de Mario Costa avec Gordon Scott, Le Tigre des mers (1962) de Luigi Capuano avec Gianna Maria Canale et Anthony Steel, Zorro et les trois mousquetaires (1962) de Luigi Capuano avec Gordon Scott, Maciste contre Zorro (1962) d’Umberto Lenzi avec Pierre Brice, Alan Steel et Moira Orfei, César Borgia (1963) de Pino Mercanti avec Cameron Mitchell, Maciste contre les Mongols (1963) de Domenico Paolella avec Mark Forest, Toto contre le pirate noir (1964) de Fernando Cerchio, La Révolte des barbares (1964) de Guido Malatesta… 

Grazia Maria Spina et le grand comique Toto dans Toto contre le pirate noir (1964)

Grazia Maria Spina est aussi l’une des pépées qui entoure Eddie Constantine dans Laissez tirer les tireurs (1963) de Guy Lefranc aux côtés de Patricia Viterbo et de Daphné Dayle, ainsi que la nièce du personnage joué par Marcello Mastroianni dans Moi, moi, moi… et les autres (1965) d’Alessandro Blasetti. Elle donne également la réplique à Vittorio Gassman et Jean-Louis Trintignant dans Le Succès (1963) de Mauro Morassi, suite non officielle du Fanfaron (1962) de Dino Risi.   

Dans les années 1970, alors que Grazia Maria Spina continue de travailler régulièrement à la télévision, on la voit encore dans quelques longs métrages tournés pour le grand écran par le réalisateur Pasquale Festa Campanile dont elle était alors la compagne.