Vous voulez tout savoir sur les films aux titres rigolos, débiles, étranges, absurdes, nanardesques ? C'est ici !
William Finley (1942-2012)
Publié le
par lefilmdujour
Héros culte de Phantom of the Paradise (1974), le célèbre film musical de Brian de Palma inspiré du Fantôme de l’opéra, l’acteur américain William Finley est décédé le 14 avril 2012 à l’âge de 69 ans.
Malheureusement pour la carrière future de l’acteur, son visage reste caché sous un masque pendant la majeure partie du long métrage. William Finley y interprète le jeune compositeur défiguré qui se fait voler sa musique par un producteur malhonnête, incarné à l'écran par Paul Williams (le vrai compositeur de la bande originale du film !).
William Finley et Margot Kidder dans Soeurs de sang (image: allocine.fr)
William Finley avait rencontré Brian de Palma à la Columbia University et débuté en 1962 devant la caméra du réalisateur en jouant dans le court-métrage Woton’s Wake.
Fidèle à de Palma, on le retrouve en producteur louche de films pour adultes dans Meurtre à la mode (1968), le premier long métrage du cinéaste. Puis il tourne dans The Wedding (1969) coréalisé par Brian de Palma, puis dans Dionysus (1969), saisie « live » d’une performance scénique inspirée d’une pièce d’Euripide, et Sœurs de sang (1973) où il incarne le chirurgien qui sépare les sœurs siamoises (jouées toutes deux par Margot Kidder).
On le reverra encore en psy minable dans Furie (1978) et, pour une apparition clin d’œil en détective privé assez terrifiant, dans Le dahlia noir (2006). On entend également la voix de William Finley dans Pulsions (1980) lorsque le psychiatre interprété par Michael Caine écoute les bandes magnétiques où sont enregistrées les confessions d’une patiente meurtrière dénommée Bobbi...
William Finley s’inséra également sans problème dans l’univers de Tobe Hooper. Il figure ainsi aux génériques du Crocodile de la mort (1977) et de Massacres dans le train fantôme (1980), deux films du réalisateur de Meurtre à la tronçonneuse. L’acteur joua aussi un scientifique fou dans Horreur dans la ville (1982) de Michael Miller, œuvre où Chuck Norris doit détruire un « monstre à l’image humaine créé par la science et que rien n’arrête dans la terreur » (dixit l’affiche du film). Sans doute un joyau du cinéma !