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Louisa Colpeyn (1918-2015)
Publié le
par lefilmdujour
Mère du prix Nobel de littérature Patrick Modiano, la comédienne belge Louisa Colpeyn (de son vrai nom Louisa Colpijn) est décédée le 26 janvier 2015 à l’âge de 96 ans. Elle avait débuté sa carrière cinématographique dans des films flamands avant la Seconde Guerre mondiale.
Arrivée à Paris en juin 1942, elle travaille un temps comme traductrice pour la compagnie à capitaux allemands Continental et rencontre quelques mois plus tard son futur mari, Alberto Modiano, vivant alors dans la clandestinité. Deux enfants plus tard, Louisa Colpeyn reprend ses activités au théâtre et au cinéma à la fin des années 1940.
Elle est créditée dans Rendez-vous de juillet (1949) de Jacques Becker et elle joue une comtesse russe (l’accent flamand aidant) dans Les Hommes ne pensent qu’à ça (1953), le premier film réalisé par Yves Robert. Elle est comtesse russe encore dans Coup dur chez les mous (Loubignac, 1955) et Marguerite de la nuit (1955) de Claude Autant-Lara.
Louisa Colpeyn est également aux génériques du Cercle vicieux (1959), premier film réalisé par Max Pecas (cette fois-ci, elle est comtesse allemande…), de La mort de Belle (1960), adaptation d’un roman de Simenon signée par Edouard Molinaro avec Alexandra Stewart dans le rôle-titre (Louisa Copleyn joue sa mère, une Américaine…) et de Bande à part (1964) de Jean-Luc Godard (elle est la tante d’Anna Karina). Un peu plus tard, la comédienne devient la mère d’Annie Girardot dans Erotissimo (Pirès, 1968) et incarne par deux fois la belle-mère de Claude Berri dans deux films joués et réalisés par ce dernier (Mazel Tov ou le mariage, 1968 ; Sex-shop, 1972). On la voit aussi dans Comme un boomerang (1975) de José Giovanni et dans On peut le dire sans se fâcher (1977) de Roger Coggio.
A lire : un excellent article de Jean-Noël Mirande consacrée à Louisa Colpeyn sur le site du Point