Craig Hill (1926-2014)
L’acteur américain Craig Hill, qui connut une petite renommée à l’époque du western à la sauce italienne et espagnole dans les années 1960-1970, est décédé le 21 avril 2014 à l’âge de 88 ans.
Craig Hill avait débuté sur grand écran en 1950. Engagé sous contrat avec la 20th Century Fox, on le voit dans de petits rôles dans Eve (1950) de Joseph Mankiewicz et Histoire de détective (1951) de William Wyler. ll tient des rôles de second plan dans Les bannis de la sierra (1952) de Joseph Newman et Deux durs à cuire (1953) de John Ford. Et son nom apparaît sur les affiches de Baïonnette au canon (1951) de Samuel Fuller et Le chevalier du roi (1954) de Rudolph Maté.
Reconverti à la télévision, c’est lors d’un passage à Rome en 1964 qu’il est engagé par Alberto Grimaldi pour tourner son premier western européen en tête d’affiche, nous apprend Jean-François Giré dans son ouvrage « Il était une fois… le western européen ». Ce film, c’est Dans les mains du pistolero (1965) de Rafael Romero-Marchent. Suivront une quinzaine de petits westerns dont plusieurs dotés d’une assez bonne réputation : Lanky, l’homme à la carabine (1965) de Tonino Valerii, Adios Hombre (19676) de Mario Caiano, Quinze potences pour un salopard (1967) de Nunzio Malasomma, Clayton l’implacable (1967) de Paolo Bianchini, etc.
« Charismatique, doté d’une solide présence, c’est peut-être une certaine retenue dans son jeu, une absence d’exubérance qui lui a valu une carrière très inégale », précise Jean-François Giré. A la fin du western, au contraire de ses collègues américains qui repartirent aux Etats-Unis, Craig Hill demeura en Espagne où il avait épousé la comédienne Teresa Gimpera. Il est d’ailleurs décédé à Barcelone. En 2002, on avait encore aperçu l’acteur dans Les enfants d’Abraham, thriller fantastique du réalisateur espagnol Paco Plaza, plus connu pour sa trilogie horrifique [REC].