Valérie Benguigui dans Comme t'y es belle (Azuelos, 2006) (image : www.toutlecine.com)
La comédienne française Valérie Benguigui, qui avait reçu le 22 février dernier le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour sa prestation dans Le prénom (Delaporte & De la Patellière, 2012), rôle qu’elle avait déjà interprété au théâtre, est décédée le 2 septembre 2013 à l'âge de 47 ans des suites d'un cancer du sein.
Valérie Benguigui était apparue pour la première fois sur grand écran dans un film oublié de Francis Huster (On a volé Charlie Spencer, 1986), mais c’est surtout à partir de 1997 qu’elle était devenue un second rôle reconnaissable dans bon nombre de comédies françaises. Sœur de Vincent Elbaz dans La vérité si je mens (Gilou, 1997), la comédienne avait joué la mère de Grégoire Moulin dans Grégoire Moulin contre l’humanité (2001) de et avec Artus de Penguern, lui aussi récemment décédé, l’une des quatre amies de Comme t’y es belle (Azuelos, 2006) aux côtés de Michèle Laroque, Aure Atika et Géraldine Nakache, l’épouse de Vincent Lindon dans Selon Charlie (Garcia, 2006), une touriste en Afrique du Sud « guidée » par Kad Merad dans Safari (Baroux, 2009), l’épouse du maire de village incarné par François Damiens dans La famille Wolberg (Ropert, 2009) et donc Babou, la sœur de Patrick Bruel dans Le prénom.
Valérie Benguigui, qui avait interprété une avocate dans la série télévisée « Avocats et associés » au début des années 2000, rôle qui l'avait rendu populaire, avait joué dans plus d’une trentaine de longs métrages pour le cinéma.