Vous voulez tout savoir sur les films aux titres rigolos, débiles, étranges, absurdes, nanardesques ? C'est ici !
La piqure de Sal Obscur : Pas de week-end pour notre amour
Publié le
par lefilmdujour
Pierre Montazel, 1950
Aujourd’hui, on arrive mal à s’imaginer comment les spectateurs des années 50 pouvaient apprécier, ne serait-ce que cinq minutes, Luis Mariano. Je ne parle pas de ceux qui se déplaçaient en masse dans les théâtres pour assister aux opérettes dans lesquelles se produisait le chanteur (je n’y étais pas…) mais de ceux qui faisaient un succès du moindre film tourné pour le cinéma par « le ténor à la voix d’or ». Pas de week-end pour notre amour, qui est aussi le titre de l’une des chansonnettes poussées par Luis Mariano dans cette œuvrette horriblement datée, est d’une médiocrité affligeante.
L’histoire est d'une banalité à pleurer (une journaliste tombe secrètement amoureuse d’un chanteur populaire dont la publicité assure qu’il aime toutes les femmes et ne pourra donc jamais accorder son cœur à une seule… bonjour la modernité…) et Luis Mariano est d’une fadeur et d’une mollesse à rendre jaloux le moindre Flamby un tant soit peu périmé ! En tant qu’acteur, le monsieur est tout simplement inexpressif et traîne sa face de lune et sa permanente impénétrable en regardant sa montre… tout comme le spectateur. Seul Jules Berry, fidèle à lui-même en vieux marquis fantasque et atrabilaire, emporte le morceau et arrive à nous retenir jusqu’au mot FIN. A noter les présences de Louis de Funès et de Jean Carmet dans de petits rôles pas inintéressants.
Sal Obscur
Le DVD de Pas de week-end pour notre amour est disponible chez René Chateau Vidéo.