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La piqure de Sal Obscur : Les trois visages d'Eve
Publié le
par lefilmdujour
Nunnally Johnson, 1957
Les trois visages d'Eve valut à l'actrice Joanne Woodward l'Oscar de la meilleure actrice. Pas difficile de comprendre pourquoi au vu de la performance de la comédienne. Capable en une fraction de seconde de changer radicalement son jeu tout en restant crédible, Joanne Woodward interprète une jeune femme souffrant d'un trouble de personnalités multiples (trois en l'occurrence comme le titre du film l'indique).
Le scénario s'inspire d'une histoire vraie qui avait défrayé la chronique médicale au début des années 50 et qui avait donné l'occasion aux deux médecins chargés de soigner la patiente d'écrire un bouquin et d'en vendre à prix d'or les droits à Hollywood. La vraie malade, elle, n'eut que sa triple paire d'yeux pour pleurer...
Cinématographiquement parlant, Les trois visages d'Eve ne vaut que pour la performance de Joanne Woodward (qui fut l'épouse dans la vraie vie de Paul Newman) et celle, plus secondaire, de Lee-J. Cobb qui campe le psychiatre et qui, une fois n'est pas coutume, affiche un jeu tout en sobriété. La mise en scène est parfaitement plan-plan. Rien que de très normal puisque le réalisateur, Nunnally Johnson, est surtout réputé pour sa carrière de scénariste.