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La piqure de Sal Obscur : La meilleure part
Publié le
par lefilmdujour
Yves Allégret, 1956
1955 en Savoie. Chargé de construire un barrage hydro-électrique, un jeune ingénieur (Gérard Philipe) a bien du mal à faire son métier convenablement, coincé qu’il est entre les impératifs économiques, une direction pressée de finir le chantier avant la saison hivernale, les justes revendications des ouvriers, sa maladie du cœur et la doctoresse du chantier qui le regarde avec des yeux de merlan frit (Michèle Cordoue, très mauvaise, mais, bon, c’était à l'époque l’épouse du réalisateur Yves Allégret…).
Ce descriptif peut vous sembler d’un soporifique achevé. Rassurez-vous : le film l’est aussi. L’auteur de ces lignes, atteint de narcolepsie chronique à la vision de La meilleure part, a dû s’y reprendre à trois fois pour arriver jusqu’au mot FIN. Certes, les prises de vue – le film est tourné sur les lieux-mêmes de la construction d’un barrage alpin – sont franchement impressionnantes, mais l’œuvre est typique d’un certain cinéma français des années 50 fustigé (parfois à juste titre) par la Nouvelle vague. Ici, tout sent le préfabriqué, le scénario plaqué artificiellement, le sur-jeu. A fuir… à part si vous êtes un admirateur inconditionnel des ouvrages de génie civil !
Sal Obscur
La meilleure part est disponible en DVD chez René Chateau Vidéo.