Vous voulez tout savoir sur les films aux titres rigolos, débiles, étranges, absurdes, nanardesques ? C'est ici !
Deanna Durbin (1921-2013)
Publié le
par lefilmdujour
Actrice la mieux payée au monde au début des années 1940, mais oubliée depuis bien longtemps, la comédienne et chanteuse d’origine canadienne Deanna Durbin est décédée le 17 avril 2011 à l’âge de 91 ans.
Repérée à quinze ans alors qu’elle passait une audition pour incarner la voix de Blanche-Neige pour les studios Disney, Deanna Durbin avait débuté sur grand écran aux côtés de Judy Garland dans un court-métrage musical de la MGM qui désirait « tester » les deux pépites. Finalement, Judy Garland fut retenue et c’est aux studios Universal que Deanna Durbin fit ses premières armes dans Trois jeunes filles à la page (1936), un long métrage de Henry Koster.
Elle enchaîna alors rapidement, souvent sous la direction de ce même Henry Koster, les comédies musicales et romanesques, censées mettre en avant sa voix de soprano et son charme juvénile : Deanna et ses boys (1937), Trois jeunes filles ont grandi (1938), Premier amour (1938), Chanson d'avril (1940), Eve a commencé (1941), etc. En 1942, Deanna Durbin est alors au faîte de sa gloire ; ses cachets sont les plus élevés parmi les actrices hollywoodiennes, sa notoriété fait le tour du monde et des poupées à son effigie sont vendues un peu partout. Elle est notamment l'actrice préférée d'Anne Frank qui épingle des photos de la jeune femme dans sa cachette.
En 1943, la comédienne s’était essayé à la comédie sophistiquée devant la caméra de Frank Borzage dans Le sœur de son valet. Elle tenta de se diversifier en se confrontant à des rôles plus dramatiques comme dans Vacances de Noël (Siodmak, 1943), adaptation d’un roman de Somerset Maugham. Mais l’alchimie ne prenait plus auprès du public. Après quelques nouvelles comédies, dont Deanna mène l’enquête (1945) réalisé par le producteur et cinéaste d’origine française Charles David qui deviendra en 1950 son troisième et dernier mari, Deanna Durbin, qui aspirait alors à retourner à l’anonymat, mit un terme définitif à sa carrière cinématographique en 1948. Depuis le début des années 1950, elle vivait en France en toute discrétion.
Ci-dessous, Deanna Durbin chante l'air le plus célèbre de La Traviata dans Deanna et ses boys (Koster, 1937) :