Ciné glouglou n°8 : Agent destructeur

Publié le par lefilmdujour

Ciné glouglou n°8 : Agent destructeur
Damian Lee, 2000
Agent destructeur est un navet affligeant qui ne parvient même pas à se hisser au rang de nanar. Pour tout dire, votre serviteur a longtemps hésité avant d’en tirer un papier. Mais il s’est également fixé un but noble et ambitieux : visionner et chroniquer tous les films de sous-marins produits à ce jour. Donc allons-y... mais vite, hein ?
Agent destructeur fait partie de ces films de guéguerre qui n’ont d’autre but semble-t-il que d’étoffer le catalogue de la société de production qui en est responsable (en l’occurrence Franchise Productions). Ce type d’objet cinématographique n’est pas destiné à sortir en salles mais à venir « enrichir » des offres de VOD de troisième zone. On dira que c’est du cinéma de stock, comme il existe une musique du même calibre. Ce qui est étonnant tout de même, c’est qu’on parvienne à rendre des répliques, des attitudes et des scènes aussi plates, vides de sens et d’émotion. C’est tellement gros qu’on finit par se demander si les responsables de la chose ne l’ont pas fait exprès.
Le pitch : Des terroristes russes veulent balancer l’agent rouge, un truc aussi méchant que contagieux, à la fois sur New York et sur Moscou, depuis le sous-marin américain New Orleans dont ils se sont rendu maîtres. Mais c’est sans compter le marine Matt Hendricks qui traîne sa grande carcasse dans les coursives.
Matt Hendricks est joué par Dolph Lundgren. Casting logique : dans la famille des super-mecs-pour-films-d’action-musclés, notre gaillard suédois est de loin le plus mauvais. A côté de lui, même l’exécrable Steven Seagal fait figure d’acteur sensible au jeu profond et ambigu. Seul bon moment du film : une fois qu’on lui a exposé sa mission, le marine Matt Hendricks a ces mots : « On dirait un mauvais film d’action ». Tu parles, Dolph !
Fab Free

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