Dayle Haddon (1948-2024)

Publié le par lefilmdujour

Mannequin réputé dans les années 1970 et également actrice dans une vingtaine de longs métrages tournés pour le grand écran entre 1972 et 1998, la Canadienne Dayle Haddon est décédée le 27 décembre 2024 à 76 ans d’un empoisonnement au monoxyde de carbone.

Vue pour la première fois au cinéma dans la production Disney Nanou, fils de la jungle (Scheerer, 1972) avec Jan-Michael Vincent dans le rôle-titre, Dayle Haddon se fait remarquer dans des films européens comme le policier Le Parfum du diable (a.k.a. La Ville demande justice) (1974) de Sergio Martino (avec Luc Merenda et Enrico-Maria Salerno), la comédie érotique La Cousine (1974) d’Aldo Lado et le film fantastique érotique Spermula (1975) de Charles Matton. Elle y incarne le rôle-titre, une extraterrestre à la tête d’une cohorte d’êtres transformés en sublimes créatures féminines chargées de « spermuler » les Terriens afin de les épuiser et de les empêcher de procréer (et donc de transmettre des pulsions négatives).

Dayle Haddon tourne aussi sous la direction de Just Jaeckin (le réalisateur d'Emmanuelle avec Sylvia Kristel) dans Madame Claude (1976) et Le Dernier amant romantique (1977) avant de donner la réplique à Nick Nolte dans North Dallas Forty (1979) de Ted Kotcheff et de figurer aux génériques de La Crime (1983) de Philippe Labro aux côtés de Gabrielle Lazure et de Claude Brasseur, et de Paroles et musique (1984) d’Elie Chouraqui aux côtés de Catherine Deneuve, Christophe Lambert et Richard Anconina.

Plus tard, l’actrice se glisse dans la peau d’une femme cyborg dans Cyborg (1989) d’Albert Pyun face à Jean-Claude Van Damme, apparaît rapidement dans deux films de Woody Allen et tient dans Fiesta (1995) de Pierre Boutron le rôle d’une belle Britannique qui fait connaître sa première expérience amoureuse à un jeune militaire franquiste (Grégoire Colin) en pleine guerre d’Espagne.

Dayle Haddon a su aussi briser les barrières pour les femmes de plus de 35 ans en devenant l'égérie mondiale d'une nouvelle ligne anti-âge pour Estée Lauder, une première dans l'industrie de la beauté. L'Oréal l'a également engagée pour la même raison. Elle avait fondé WomenOne, une organisation visant à améliorer les opportunités d’éducation pour les jeunes filles et les femmes dans des régions défavorisées.

Publié dans Claps de fin

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