James Earl Jones (1931-2023)

Publié le par lefilmdujour

Second rôle très prolifique avec, à son actif, une cinquantaine de longs métrages tournés pour le cinéma et près de quatre-vingts téléfilms et séries TV, l’acteur américain James Earl Jones, qui a aussi prêté sa voix à bon nombre de personnages, dont Dark Vador dans la saga de La Guerre des étoiles et Mufasa, le père de Simba, dans Le Roi lion, est décédé le 9 septembre 2024 à l’âge de 93 ans.

Également acteur de théâtre (avec deux Tony Awards à la clé), James Earl Jones a traversé les petit et grand écrans pendant plus de soixante ans.

Au cinéma, après un première apparition dans Docteur Folamour (1963) de Stanley Kubrick, l’acteur est remarqué dans L’Insurgé (1970), un drame racial de Martin Ritt (photo ci-dessus), où il incarne le boxeur noir Jack Johnson aux prises avec le racisme et ses lois déviantes au début du XXe siècle. Un rôle qui lui vaut une nomination à l’Oscar du meilleur acteur et le Golden Globe de la révélation masculine de l’année.

Arnold Schwarzenegger et dans Conan le barbare (1981)

En 1970 dans Claudine réalisé par John Berry, il joue un éboueur intimidé à l’idée de sortir avec une mère célibataire de six enfants (Diahann Carroll dans une prestation remarquée, nommée à l’Oscar de la meilleure actrice). Dans Jésus de Nazareth (1975) de Franco Zeffirelli, James Earl Jones est Balthazar, l’un des trois rois mages et, dans La Guerre des étoiles (1976), L’Empire contre-attaque (1979) et Le Retour du Jedi (1983), il prête sa voix de baryton à Dark Vador.

James Earl Jones et James Caan dans Jardins de pierre (1987)

Parmi les autres rôles marquants tenus par l’acteur, on citera le nécromancien Thulsa Doom, l’ennemi principal de Conan (Arnold Schwarzenegger) dans Conan le barbare (1981) de John Milius, le sergent-major Goody Nelson dans Jardins de pierre (1987) de Francis Ford Coppola, le père d’Eddie Murphy dans Un prince à New York (1987) de John Landis et l’amiral Greer dans A la poursuite d’Octobre rouge (1989) de John McTiernan ainsi que dans Jeux de guerre (1992) et Danger immédiat (1994) de Philip Noyce.

James Earl Joyce avait aussi incarné Malcolm X dans Le Plus grand (1976), biographie romancée de la carrière sportive de Muhammad Ali avec le boxeur dans son propre rôle. En 2012, l’acteur s’était vu remettre un Oscar d’honneur.

Publié dans Claps de fin

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