Glynis Johns (1923-2024)

Publié le par lefilmdujour

Depuis la mort de l’actrice Olivia de Havilland en 2020, elle détenait le record de longévité des actrices nommées à un Oscar. L’actrice et danseuse britannique Glynis Johns, qui avait décroché une nomination à l’Oscar du meilleur second rôle féminin pour Les Horizons sans frontières (1960) de Fred Zinnemann, est décédée le 4 janvier 2024 à l’âge de 100 ans.

Glynis Johns est essentiellement connue des spectateurs pour le rôle de la mère des deux enfants Jane et Michael (et accessoirement suffragette) dans Mary Poppins (1963), la comédie musicale de Robert Stevenson avec Julie Andrews dans le rôle-titre (photo ci-dessous).

 

Pour le cinéma, l’actrice, qui s’est produite aussi sur scène et à la télévision, a tourné dans une soixantaine de longs métrages entre 1937 (Passions déchainées de Victor Saville) et 1999 (Superstar de Bruce McCulloch). Glynis Johns s’est fait connaître dans les années 1940 avec le rôle d'Anna dans le drame de guerre de la Seconde Guerre mondiale 49e parallèle (1941) de Michael Powell avec Leslie Howard, Raymond Massey et Laurence Olivier. Elle tient des rôles majeurs dans la comédie fantastique Miranda (1948) de Ken Annakin, le film policier Banco (1948) de Gordon Parry et le thriller Secret d’état (1950) de Sidney Gilliat (face à Douglas Fairbanks Jr.).

Après la production anglo-américaine Le Voyage fantastique (1951) de Henry Koster (avec James Stewart et Marlene Dietrich), Glynis Johns travaille de plus en plus outre-Atlantique. Elle fait ses débuts sur scène à Broadway à New York en 1952 et tient le haut de l’affiche dans des films comme La Rose et l’épée (Annakin, 1952) où elle est Marie Tudor, Échec au roi (French, 1953), Le Bouffon du roi (Frank & Panama, 1955) (aux côtés de Danny Kaye)…

Glynis Johns est aussi aux génériques de la superproduction Le Tour du monde en 80 jours (Anderson, 1956), du mélodrame Je pleure mon amour (L. Allen, 1957) (avec Lana Turner), du drame historique L’Épopée dans l’ombre (Anderson, 1958) (avec James Cagney et Don Murray).

Sa carrière se poursuit dans les années 1960 avec Les Horizons sans frontières (aux côtés de Robert Mitchum, Peter Ustinov et Deborah Kerr, photo ci-contre), Les Liaisons coupables (1962) de George Cukor (où elle incarne l’une des quatre femmes interrogées sur leur vie sexuelle, les autres actrices étant Claire Bloom, Jane Fonda et Shelley Winters) et Mary Poppins donc. Présente à la télévision dans les années 1960  (on la voit notamment dans plusieurs épisodes de la série Batman en 1967), 1970 et 1980, Glynis Johns s’était même vu confier sa propre sitcom en 1963.

A partir des années 1970, l’actrice s’était surtout consacrée à la scène. Mariée quatre fois, Glynis John avait épousé en premières noces l’acteur Anthony Forwood, qui fut, après leur divorce en 1948, le partenaire de longue date de l’acteur Dirk Bogarde des années 1950 jusqu’à son décès en 1988. (Dirk Bogarde est décédé en 1999.)

Publié dans Claps de fin

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