Cara Williams (1925-2021)
Elle avait été nommée au Golden Globe et à l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour sa prestation dans La Chaîne (1958) de Stanley Kramer où elle jouait la jeune veuve qui accueille dans sa maison les deux prisonniers enchaînés (Tony Curtis et Sidney Poitier). L’actrice américaine Cara Williams est décédée le 9 décembre 2021 à l’âge de 96 ans.
Cara Williams apparaît sur grand écran dès le début des années 1940 sous le nom de Bernice Kay. On la voit notamment dans des petits rôles, parfois non crédités, dans Laura (1944) d’Otto Preminger avec Gene Tierney dans le rôle-titre, puis dans le film noir L’assassin rôde toujours (1945) de Robert D. Webb, le drame social Boomerang (1946) d’Elia Kazan, la comédie familiale Bonne à tout faire (1948) de Walter Lang avec Maureen O’Hara, ou Les Ruelles du malheur (1940) de Nicholas Ray avec Humphrey Bogart.
Mariée dans les années 1950 avec John Drew Barrymore, le fils du célèbre acteur John Barrymore et le futur père de l’actrice Drew Barrymore, Cara Williams fait face à Red Skelton dans la comédie policière Le Vol du diamant bleu (1953) de Robert Z. Leonard (photo ci-contre), joue dans les comédies musicales Adorable voisine (1953) de Richard Sale avec Dan Dailey et June Haver, et Viva Las Vegas (1955) de Roy Rowland avec le même Dan Dailey et Cyd Charisse (Elle y chante « I Refuse to Rock’n Roll », voir extrait ci-dessous), puis côtoie Paul Newman et Ann Blyth dans le biopic Pour elle un seul homme (1957), consacré à la chanteuse réaliste Helen Morgan, décédée prématurément à l’âge de 41 ans en 1941.
Tony Curtis, Cara Williams et Sidney Poitier dans La Chaîne (1958)
Après La Chaîne, Cara Williams donne la réplique à James Cagney dans Tous les coups sont permis (Lederer, 1958) et partage l’affiche des Pieds dans le plat (Tashlin, 1963) avec Danny Kaye. Présente encore à la télévision dans les années 1960, l’actrice verra sa carrière décliner rapidement dans la décennie suivante où on la verra encore dans trois longs métrages au cinéma, et notamment dans Le Bison blanc (1977) de J. Lee Thompson, western à la lisière du fantastique avec Charles Bronson et Kim Novak.