Marthe Mercadier (1928-2021)

Publié le par lefilmdujour

Qualifiée de « reine du boulevard », la comédienne Marthe Mercadier, qui connut le succès sur les planches dès la fin des années 1940 et qui s’y produisit jusqu’au début des années 2010, est décédée le 15 septembre 2021 à l'âge de 92 ans.

Marthe Mercadier a aussi joué dans une quarantaine de longs métrages pour le cinéma, entre Le Tampon du capiston (1950) de Maurice Labro, d’après la pièce de théâtre du même nom, et Les Aliénés (2000) d’Yvan Gauthier. Mais l’essentiel de sa carrière sur grand écran, il faut aller le chercher entre 1950 et 1963. Pas moins de 35 films tournés dans cette période avec de nombreux rôles de « bonne copine rigolote, pleine de verve et d’entrain » (Les Seconds rôles du cinéma français, Serge Regourd, éditions Archimbaud Klincksieck).

Avec Jean Gabin dans La Nuit est mon royaume (1951)

Elle tourne pour Christian-Jaque (Souvenirs perdus, 1950), Gilles Grangier (Le Plus joli péché du monde, 1951), Jean Delannoy (Obsession, 1964), Robert Hossein (Les salauds vont en enfer, 1955), Henri Decoin (Le Feu aux poudres, 1956), André Hunebelle (Les Femmes sont marrantes, 1957)... 

Avec Louis de Funès dans Dans l'eau qui fait des bulles (1960)

Marthe Mercadier donne la réplique à Jean Gabin dans La Nuit est mon royaume (Lacombe, 1951), Luis Mariano dans Rendez-vous à Grenade (Pottier, 1951), François Périer dans Capitaine Pantoufle (Lefranc, 1953), Louis de Funès dans Scènes de ménage (Berthomieu, 1954) et Dans l’eau qui fait des bulles (Delbez, 1960), Fernandel dans Le Bon roi Dagobert (Chevalier, 1963), Francis Blanche dans Les Enquiquineurs (Quignon, 1965) et Aux frais de la princesse (Quignon, 1969).

Avec Fernandel dans Le Bon roi Dagobert (1963)

Le cinéma ne fera plus gère appel à Marthe Mercadier par la suite, à l’exception notable de Pascal Aubier pour la satire sociale Valparaiso, Valparaiso (1970). On ajoutera une apparition chez Max Pécas (Belles, blondes et bronzées, 1981) et un Aldo Maccione (Te marre pas, c’est pour rire, Besnard, 1981), où elle est l’épouse de Michel Galabru.

A la fin des années 1960, Marthe Mercadier était devenue un visage familier des téléspectateurs en jouant dans la série culte Les Saintes chéries aux côtés de Micheline Presle et Daniel Gélin. Elle avait aussi produit des films (dont le gros succès Et la tendresse bordel ! 1978, de Patrick Schulmann) et des pièces de théâtre. Marthe Mercadier avait participé à la première saison de Danse avec les stars.   

Publié dans Claps de fin

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