Jacqueline Sassard (1940-2021)

Publié le par lefilmdujour

Étoile filante du cinéma qui tint dans les années 1960 des rôles majeurs dans des films de Valerio Zurlini, Joseph Losey et Claude Chabrol, l’actrice française Jacqueline Sassard est décédée le 17 juillet 2021 à l’âge de 81 ans.

Née à Nice, Jacqueline Sassard est révélée dans Guendalina (1957) du réalisateur italien Alberto Lattuada, film où elle joue le rôle-titre, celui d’une jeune adolescente de quinze ans qui s’éveille aux sentiments amoureux. Avec Mylène Demongeot et Pascale Petit, elle entoure Alain Delon dans Faibles femmes (1958) de Michel Boisrond. Jacqueline Sassard donne aussi la réplique à Gabriele Ferzetti dans Les Époux terribles (1958) d’Antonio Pietrangeli, Marcello Mastroianni dans Papa est amoureux (1958) de Franco Rossi et Giuseppe Orlandini, François Périer dans Nous sommes tous coupables (1959) de Luigi Zampa.

Dans Été violent (1959) de Valerio Zurlini (photo ci-contre), elle est du groupe d’amis du personnage incarné par Jean-Louis Trintignant qui s’éprend d’une jeune veuve de guerre (Eleonora Rossi Drago).

Lancée dans une carrière italienne, Jacqueline Sassard se glisse dans un péplum (Les Titans, 1961, de Ducio Tessari, avec Giuliano Gemma), un film d’aventures exotiques (Les Pirates de Malaisie, 1964, d’Umberto Lenzi, avec Steve Reeves), une comédie historique (Le Sexe des anges, 1964, de Pasquale Festa Campanile, avec Anouk Aimée, Barbara Steele, Jeanne Valérie et Sandra Milo).

Dans Accident (1966) sur un scénario signé avec Harold Pinter (photo ci-contre), Joseph Losey confie à Jacqueline Sassard le rôle d’une princesse autrichienne victime d’un accident de la route, recueillie par son professeur de philosophie (Dirk Bogarde) qui se remémore alors les mois passés.

Un an plus tard, dans Les Biches (1967) de Claude Chabrol (photo ci-contre), l’actrice incarne Why, une jeune artiste bohème dont tombe amoureuse une riche bourgeoise parisienne (Stéphane Audran).

Elle fait une courte apparition dans Le Voleur de crimes (1968) de Nadine Trintignant avant d’épouser le dirigeant de l’industrie automobile Gianni Lancia (disparu en 2014), le fils du fondateur de l’entreprise qui porte son nom, et de mettre un terme à sa carrière d’actrice.   

Publié dans Claps de fin

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