Wilford Brimley (1934-2020)

Publié le par lefilmdujour

Acteur de second rôle au visage immédiatement reconnaissable avec sa moustache imposante, l’Américain Wilford Brimley, qui fut l’un des membres de l’équipe scientifique en butte à un parasite extraterrestre dans The Thing (Carpenter, 1982) et l’un des trois premiers retraités à bénéficier d’une cure de jouvence dans Cocoon (Howard, 1984), est décédé le 1er août 2020 à l’âge de 85 ans.

Wilford Brimley était devenu acteur un peu par hasard après voir été le garde du corps de l'avionneur et producteur Howard Hugues et s’être occupé de chevaux sur des tournages de westerns. On le remarque pour la première fois sur grand écran dans Le Syndrome chinois (J. Bridges, 1978) où il incarne un collègue et ami de l’ingénieur nucléaire joué par Jack Lemmon.

Don Ameche, Hume Cronyn et Wilford Brimley dans Cocoon (1984)

On le revoit ensuite dans plusieurs films avec Robert Redford en vedette - Brubaker (Rosenberg, 1979), Le Cavalier électrique (Pollack, 1979), Le Meilleur (Levinson, 1984) – et côtoie Paul Newman dans Absence de malice (Pollack, 1981) et L’Affrontement (P. Newman, 1983). Dans Tender Mercies (Beresford, 1982), il donne la réplique à l’acteur Robert Duvall qui joue un chanteur de country ancien alcoolique qui tente de trouver une vie plus apaisée.

Après Cocoon et sa suite Cocoon, le retour (D. Petrie, 1988), Wilford Brimley, qui aura finalement joué dans plus d’une quarantaine de longs métrages pour le grand écran, avait croisé la route de Tom Cruise (La Firme, Pollack, 1993), Jean-Claude Van Damme (Chasse à l’homme, Woo, 1993) et Kevin Kline (In and Out, Oz, 1997).

Publié dans Claps de fin

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