Zombie futé n°50 : The Walking Dead saison 7
La saison 6 s’achevait sur l’un des plus spectaculaires suspenses de l’histoire récente des séries. Lequel, de la bande à Rick, allait tâter de la batte de baseball du grand méchant Negan ?
La réponse ne tarde pas. Ils sont deux, en fait, à tomber sous les coups de « Lucille ». Bye-bye Abraham. Mais surtout, so long Glenn, que l’on suivait quand même depuis le tout début (souvenez-vous, c’est lui qui sauve Rick, réfugié dans un char d’assaut). Notons que sa perte prive la communauté asiatique de toute représentation dans la série. Attention messieurs de la prod’, c’est bien de soigner la présence des Afro-Américains et des Mexicains, mais n’oubliez pas vos amis d’Extrême-Orient. Il y a un marché là-bas.
Cette septième saison démarre très fort donc. Notamment avec l’apparition d’un personnage haut en couleur, le roi Ezekiel, sorte de chaman rasta affublé d’un gros tigre qui règne pacifiquement sur « The Kingdom ». Sa présence et ses répliques offrent une teinte shakespearienne plutôt réussie.
Malheureusement, on en reste là.
Les épisodes suivants se perdent dans des péripéties sans grand intérêt, le seul but poursuivi par les scénaristes étant, semble-t-il, de nous faire découvrir d’autres sociétés de survivants aux alentours d’Alexandria, toutes pliant sous la férule implacable des Saviors. Notons celle des Scavengers, inquiétante secte repliée dans une décharge publique géante, dirigée par une femme glaciale et hautaine à laquelle on aurait tort de se fier.
Le pitch : chacun cherche des armes et des alliés pour renverser Negan. Et comme le propos est un peu court pour une saison comptant 16 épisodes, on meuble avec des dialogues ou des considérations métaphysiques sans aucun intérêt soulignés de musiques péniblement pompeuses.
Une seule question nous taraude. Le combat final aura-t-il lieu ? Oui ! Enfin, non, puisque chacun reste sur ses positions. Negan gratifie au final l’assemblée d’un gros doigt d’honneur mais on se demande s’il ne l’adresse pas à nous, les téléspectateurs.
Vous avez dit une saison pour rien ? Attendons la 8 pour savoir si c’était celle de trop.
Ça sent le sapin, quand même…
Fab Free