L'œil de Crazy Bug : Blade Runner 2049
Un film de Denis Villeneuve (2016), sorti en salles le 4 octobre 2017
Ir-ré-sis-tible ! Au-delà de l’hommage fait au premier Blade Runner et du respect de l’atmosphère visuelle et sonore créée il y a déjà 25 ans par Ridley Scott et ses équipes technique et artistique, Blade Runner 2049 prolonge et étoffe l’univers initialement inventé par Philip K. Dick en conservant la thématique de l’œuvre initiale aujourd’hui devenue culte.
A travers l’évolution de son personnage principal incarné par Ryan Gosling et présenté au départ comme à la fois un "blade runner", un chasseur d’humanoïdes délinquants, et un "réplicant" obéissant aux ordres (un robot humanoïde également donc), Denis Villeneuve, tout juste sorti d’un autre film de science-fiction assez remarquable (Premier contact), interroge en effet le spectateur sur le concept même d’humanité, sur ce qui fait d’un être aux caractéristiques humaines, quelqu’un de véritablement « humain ».
Le scénario, assez astucieux et dont je ne dévoilerai pas les ressorts ici, s’intègre parfaitement à l’histoire du Blade Runner réalisé en 1982, et notamment à la relation finalement amoureuse qui réunissait Deckard (le blade runner joué par Harrison Ford que l’on retrouve ici avec 25 ans de plus, ce qui colle au déroulé du film) et Rachel, la belle "réplicante" incarnée à l’époque par l’actrice Sean Young (« recréée » dans Blade Runner 2049, je n’en dirai pas plus…).
Visuellement le film est superbe et la musique, signée ici par Hans Zimmer, fait irrésistiblement penser à celle (inoubliable) composée à l’époque par Vangelis. Une expérience incroyable et un dépaysement total.
Crazy Bug