Jean–Claude Bouillon (1941-2017)

Publié le par lefilmdujour

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Passé à la postérité pour le rôle du commissaire Valentin dans la série TV Les brigades du Tigre, le comédien français Jean-Claude Bouillon, qui a joué de nombreux rôles à la télévision, au théâtre et au cinéma, est décédé le 31 juillet 2017 d’un cancer à l’âge de 75 ans. Il avait commencé sa carrière au TNP et c’est Jean-Luc Godard qui le fit débuter au cinéma en 1966 dans Made in USA.

Jean-Claude Bouillon dans Les brigades du Tigre

Sa prestance physique le fait accéder rapidement aux premiers rôles comme dans Le dernier homme (1967) de Charles Bitsch, Tout peut arriver (1969), le premier film un tantinet autobiographique de Philippe Labro où il incarne un grand reporter, ou Le champignon (1969), policier de Marc Simenon avec Mylène Demongeot et Alida Valli. Jean-Claude Bouillon n’hésite pas parallèlement à apparaître dans quelques productions semi-érotiques comme Desirella (1969) de l’inénarrable Jean-Claude Dague où on le voit en slip kangourou pris en sandwich entre deux starlettes peu farouches de l'époque (Sabine Sun et Dominique Delpierre).

Jean-Claude Bouillon et un tout jeune Fabrice Lucchini dans Tout peut arriver (1969)

Il est aussi en tête d’affiche chez José Giovanni (Un aller simple, 1970), Michel Mitrani (La cavale, 1971, d’après un roman d’Albertine Sarrazin), Roger Vadim (Hellé, 1971) ou Gilles Béhat (Haro, 1977). Le succès de la série TV Les brigades du Tigre, où il forme un trio de choc avec Pierre Maguelon (décédé en 2010) et Jean-Paul Tribout entre 1974 et 1983, va toutefois le détourner du cinéma. Jean-Claude Bouillon va alors concentrer l’essentiel de sa carrière à la télévision et au théâtre.

On le reverra quand même par la suite en second rôle (ou en simple apparition) dans une quinzaine de longs métrages tournés pour le grand écran comme La raison d’état (Gobbi, 1978), La légion saute sur Kolwezi (Coutard, 1979), L’insoutenable légèreté de l’être (Kaufman, 1987), Consentement mutuel (Stora, 1994), Le serpent (Barbier, 2006) ou L’immortel (Berry, 2009).

Publié dans Claps de fin

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