Zombie futé n°20 : La secte des morts vivants

Publié le par lefilmdujour

Un film de Kostas Karagiannis (1976)

Une question taraude le spectateur à la fin de ce pur navet : ils sont où les morts vivants ? Dans le titre assurément. Mais dans le métrage ? Allez, on en voit bien un, fugitivement. C’est le commissaire du village traîné sur plusieurs kilomètres par une voiture. Le pauvre en perd sa capuche et nous présente tout à coup un visage d’un blanc cadavérique animé d’une intention malfaisante. Les autres se cachent derrière des costumes façon Ku Klux Klan en soie verte, bleue ou blanche (très pratique pour le budget maquillage), le maître de la secte ayant droit à un ensemble rouge éclatant du plus ridicule effet. Cette assemblée grotesque se prosterne la nuit tombée dans une caverne sacrificielle devant une statue de minotaure démoniaque sortant du sol et soufflant du feu par ses gros nasaux.

Le pitch donc : c’est vraiment (mais alors vraiment) n’importe quoi. Sachez en tout cas qu’un baron exfiltré des Carpates tient sous son joug maléfique la population d’un village isolé sur une île grecque. Gare aux jeunes archéologues en short qui viennent faire des fouilles dans le coin.

Cette aberration filmique compte quand même à son casting Donald Pleasence et Peter Cushing, deux acteurs un peu cultes, à la filmographie pléthorique qui se seront plus souvent égarés dans des films consternants que dans des productions de qualité. La preuve par La secte des morts vivants !

On ne voit pas trop quoi ajouter sinon souligner une vision très progressiste de la femme. Le film nous en propose trois, faites sur le même moule (et appelées à finir sur l’autel du sacrifice). Elles sont blondes, montrent leurs seins en toute occasion et portent un short en jean ultra-court et super-moulant. Leurs hurlements sont particulièrement comiques.

Il n’est pas interdit de placer La secte des morts vivants parmi les pires œuvres de la création cinématographique.

Fab Free

Publié dans Le Zombie Futé

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