Zombie futé n°19 : Resident Evil
Resident Evil : franchise zombie à succès avec Milla Jovovich en minette et Paul W.S. Anderson aux manettes.
Le pitch : Dans un labo souterrain ultrasecret appartenant à la Umbrella Corp., le plus grand consortium international, un type malintentionné laisse tomber une fiole classée X et cela rend immédiatement tous ces gens ultra-confinés fortement irascibles. Ne me demandez pas pourquoi mais vous êtes obligés d’aller inspecter les lieux, juste avec votre bite et votre couteau.
Explication : Resident Evil est un jeu vidéo japonais d'action-aventure de type survival horror, développé et édité en 1996 sur PlayStation puis en 1997 sur Saturn et Windows. Un remake sort sur GameCube en 2002. Cette année-là, la franchise Resident Evil s’étend au cinéma. Et elle perdure encore aujourd’hui.
Ne reculant devant rien, votre serviteur a décidé de passer en revue l’œuvre dans son ensemble.
Resident Evil (Paul W.S. Anderson, 2001) - Le cas typique de l’effet d’un film tiré d’un jeu vidéo à succès sur le spectateur : la frustration totale. Avec un jeu vidéo, vous ouvrez une session, partez dans un endroit confiné et affrontez toutes sortes de dangers (en l’occurrence, pièges sophistiqués, zombies, dobermans écorchés, crapauds géants répugnants). Bien entendu vous ne poursuivez aucun but. Vous avez simplement décidé de passer un bon moment en mourant mille fois virtuellement (c’est tellement bon de ressusciter).
D’un point de vue cinématographique cela n’a donc strictement aucun intérêt puisque vous ne disposez pas de votre libre arbitre. Imagine-t-on prendre du plaisir en regardant pendant une heure et demie un autre que soi jouer à un jeu vidéo ? Nan ! On veut jouer ! Mais elle est où l’interactivité ? Le spectateur exige son joystick !
Resident Evil : Apocalypse (Alexander Witt, 2004) - Où l’on retrouve les dobermans écorchés, les crapauds géants et Milla Jovovich plus forte que jamais, car reconfigurée génétiquement par les méchants d’Umbrella Corp. Du coup, la Jojo, elle fait des trucs énormes. Genre investir une église en traversant le vitrail central sur une Harley et nous gratifier d’une chorégraphie aux petits oignons (les crapauds font plus les fiers, j’vous l’dis, moi). Plus tard elle dévale la façade d’un gratte-ciel en courant. Incroyable ! On n’aurait jamais cru qu’une nana puisse faire ça au cinéma. De toute façon, la paire de « Lara Croft » en minijupes et gros guns sur cul potelé, c’est la marque de fabrique de Resident Evil. Et maintenant qu’on l’a compris, vous avez autre chose à nous proposer ?
Resident Evil : Extinction (Russell Mulcahy, 2007) - Extension du domaine de la lutte. On a bien droit encore aux dobermans écorchés mais le budget progresse et le cadre s’étend. Après le confinement à la « ruche » souterraine (le 1), puis l’élévation en surface vers Raccoon City, la commune du coin (le deuze), voilà que nous gagnons la campagne. Soit le grand Ouest réinventé en mode Mad Max (recherche de carburant oblige). Milla est très tentante en costume de cowboy avec des bas tirés jusqu’aux hanches. Elle ne partage plus l’affiche avec une seconde « bombasse »… mais les femmes tiennent toujours le manche. N’oubliez jamais: Resident Evil, c’est la femme au pouvoir.
Resident Evil : Afterlife (Paul W.S. Anderson, 2009) - Où l’on passe à la 3D. C’est pas trop tôt, serait-on tenté de dire. Je suis allé vérifier si les dobermans étaient encore là. Réponse : finalement je l’ignore, j’ai abandonné au bout de quinze minutes.
Resident Evil : Retribution (Paul W.S. Anderson, 2011) - « Depuis sa scène d’ouverture à couper le souffle jusqu’à sa conclusion stupéfiante, Resident Evil : Retribution éblouit grâce à une exceptionnelle combinaison de séquences d’action uniques et de rebondissements inattendus qui ont fait le succès de la franchise. » Moi, je crois la jaquette sur parole…
Resident Evil : Chapitre final (Paul W.S. Anderson, 2016) - Sera-ce enfin la fin ?
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