Zombie futé n°3 : The Walking Dead saison 6

Publié le par lefilmdujour

Une série TV adaptée par Frank Darabont et Robert Kirkman

Ne touchez pas à Daryl ! Chers scénaristes, faites disparaître qui vous voulez mais, par pitié, laissez Daryl en vie. Parce que Daryl, l’homme à l’arbalète juché sur sa Harley, le rebelle aux yeux en amande à moitié cachés par des cheveux blonds toujours crasseux, le faux dur rempli d’empathie à ras bord, incarne la persistance du rêve américain dans le grand Ouest redevenu sauvage. Nous sommes extrêmement nombreux à le penser, chers scénaristes, alors passez-vous le mot et soyez-en sûrs : sans Daryl, The Walking Dead saison 7 perdra un max de suiveurs !

The Walking Dead saison 6, déjà ! Six ans que nous regardons la petite troupe menée par Rick, le néo-cowboy au large chapeau et au grand Colt à la ceinture, se dépêtrer dans un univers  désormais peuplé de millions de rôdeurs avides de chair fraîche. Six ans que The Walking Dead joue dans la cour des grandes séries. Si les années 2000 ont été marquées par Lost, Six Feet Under et autres Sopranos, les années 2010 resteront celles de Game of Thrones, Breaking Bad et The Walking Dead. Soit des productions à budget faramineux dotées d’armées de scénars qui nous embarquent dans des aventures au long cours plus efficaces que n’importe quel film, car elles ont tout le temps pour nous faire connaître et aimer les protagonistes… et jouer sur leur disparition. Pas de série majeure sans pertes humaines déchirantes. Et à ce jeu, The Walking Dead se pose là. Il faut dire que l’espérance de vie est soudain tombée à un niveau très alarmant. Les rôdeurs sont certes balourds comme de vrais zombies mais ils arrivent en meute. Que dis-je, en cortège. Par milliers. Un vrai défilé du premier mai. Et ils ne militent pas pour un monde meilleur !

Alors on en a vu tomber des gens qu’on aimait, et pas des moindres : Hershel, Dale, T.Dog, Combien nous vous avons pleurés. Et Tyreese…

Tyreese, nom de dieu ! Salauds, vous n’aviez pas le droit !

Nous voulons croire toutefois qu’il existe une règle d’or : on ne touche pas à certaines statues. Rick, par exemple, on est sûr qu’il ira au bout de l’affaire. Il fut le premier et sera le dernier. Michonne jouit elle aussi du statut d’invulnérabilité. Elle est le personnage le plus original. La seule qui sait dompter les rôdeurs en les promenant en laisse et qui joue du sabre japonais comme personne en cas de coup dur ! Peut-être Carol bénéficie-t-elle aussi du collier d’immunité. Et Morgan, parce qu’il sait sacrément bien manier le bâton. Mais celui qui, à nos yeux, ne peut pas mourir, c’est Daryl, pour toutes les raisons avancées plus haut. Daryl est un ami, un frère, un père, un sauveur. C’est pas compliqué, on ne continue pas sans lui.

Pourquoi dire tout cela ? Parce que les infects scénaristes nous ont concocté un suspense intolérable à la toute dernière seconde de la saison 6. Un truc facile, mais qui nous plonge dans d’insoutenables hypothèses. Pour tout dire, on trouve ça très cruel de leur part.

L’un des membres de la bande est mort, de la main de Negan, une incarnation du mal encore plus puissante que celle de feu le Governor. Mais qui a-t-il massacré à coup de Lucille (c’est le joli nom qu’il donne à sa batte de baseball incrustée de fil de fer barbelé) ? Ni Morgan, ni Carol car ils ne sont pas là. Mais tous les autres sont là, oui, agenouillés, épuisés, soumis.

Attendant le verdict.

Fab Free

Publié dans Le Zombie Futé

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