François Dupeyron (1950-2016)

Publié le par lefilmdujour

François Dupeyron (1950-2016)
Multiprimé pour ses courts métrages (César 1985 du meilleur court métrage documentaire, César 1989 du meilleur court métrage de fiction), le scénariste, romancier et réalisateur François Dupeyron, qui a signé une dizaine de longs métrages pour le grand écran dont Drôle d'endroit pour une rencontre (1988) avec Catherine Deneuve et Gérard Depardieu et La chambre des officiers (2000) avec Eric Caravaca et Denis Podalydès, est décédé le 25 février 2016 à l'âge de 65 ans des suites d'une longue maladie.
François Dupeyron (1950-2016)
François Dupeyron démarre sa carrière de réalisateur de longs métrages avec deux monstres sacrés, Catherine Deneuve et Gérard Depardieu, réunis le temps d'un film sur une aire d'autoroute (Drôle d'endroit pour une rencontre), nomination au César du meilleur premier film à la clé. Mais il préfère pour son deuxième film revenir à un cinéma plus marginal avec Un cœur qui bat (1990), histoire là aussi d'une rencontre avec deux acteurs beaucoup moins connus, Dominique Faysse (sa compagne à la ville) et Thierry Fortineau.
François Dupeyron signe ensuite une adaptation cinématographique d'un thriller de René Belletto (La machine, 1994) avec Gérard Depardieu et Didier Bourdon, puis C'est quoi la vie ? (1998) qui révèle Eric Caravaca en agriculteur face au désespoir paysan. L'acteur y décrochera d'ailleurs le César du meilleur espoir masculin.
François Dupeyron (1950-2016)
On retrouve ensuite Eric Caravaca en gueule cassée de la Première Guerre mondiale dans La chambre des officiers, film adapté du roman de Marc Duguain et nommé aux César du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur acteur (André Dussolier repartira avec le César du meilleur acteur dans un second rôle). Deux ans plus tard, avec Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran (2002), Français Dupeyron adapte à nouveau un roman pour le grand écran, celui d'Eric-Emmanuel Schmitt en l'occurrence, avec Omar Sharif dans le rôle-titre. L'acteur, en vieil épicier turc philosophe, y gagnera un César du meilleur acteur.
Suivront Inguélézi (2003), à la fois roman et film DV tourné dans l'urgence, Aide-toi, le ciel t'aidera (2007), joli film sur une mère de famille black qui tente d'assurer la cohésion de sa famille dans une cité de banlieue (avec une prestation étonnante de Claude Rich en vieux voisin libidineux), puis Mon âme par toi guérie (2012) avec Grégory Gadebois en magnétiseur déprimé et Cécile Sallette en jeune femme alcoolique. François Dupeyron avait également terminé le tournage de Trésor (2008) après le décès de Claude Berri.

Publié dans Claps de fin

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