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André Valmy (1919-2015)
Publié le
par lefilmdujour
Vu (ou aperçu) dans une cinquantaine de longs métrages au cinéma, célèbre voix de l’industrie du doublage et également très présent à la scène et sur le petit écran, le comédien français André Valmy est décédé le 18 novembre 2015 à l’âge de 96 ans.
André Valmy joue au théâtre avant-guerre et débute au cinéma dans Après Mein Kampf, mes crimes (Ryder, 1939), un film dénonçant la montée du nazisme. On le voit très peu pendant l’Occupation, mais, en 1945, recommandé par Simone Signoret qu’il a connue au cours de théâtre, il tient un rôle important face à Georges Marchal dans Les démons de l’aube (1945) d’Yves Allégret, alors époux de l’actrice. Le réalisateur lui confie un autre rôle dans Une si jolie petite plage (1948), sommet du courant réaliste existentialiste du cinéma français d’après-guerre avec Gérard Philipe et Madeleine Robinson.
On voit alors André Valmy très souvent sur grand écran où il incarne généralement des officiers, des policiers, des personnages représentant l’autorité. Dans Il est minuit, Docteur Schweitzer (Haguet, 1952), c’est lui qui, revêtu d'un uniforme d'administrateur territorial du Gabon, arrête le médecin des pauvres (Pierre Fresnay) au moment de la Seconde Guerre mondiale. Dans La Madelon (Boyer, 1955), dont le rôle-titre est endossé par Line Renaud, il joue un officiel belge. Il est encore inspecteur aux côtés de Jean Gabin dans Maigret tend un piège (Delannoy, 1957).
Mais le rôle le plus remarquable d’André Valmy restera celui du capitaine Le Guellec, patron d’un chalutier dont l’équipage tombe malade de botulisme dans Si tous les gars du monde (1955) de Christian-Jaque (photo ci-dessus). C’est dans Compartiment tueurs (Costa-Gavras, 1964) que l’acteur apparaît pour la dernière fois sur grand écran ; il y joue un… inspecteur.