Renée Asherson (1915-2014)
Actrice incontournable du théâtre shakespearien et de la télévision britanniques, la comédienne Renée Asherson, qui a tourné une quinzaine de longs métrages pour le cinéma (et non des moindres) entre 1944 et 2001, est décédée le 30 octobre 2014 à l’âge de 99 ans.
Sa première apparition sur grand écran, elle la fait dans L’héroïque parade (1944) de Carol Reed, film de propagande britannique avec David Niven en vedette. Mais c’est surtout aux côtés de Laurence Olivier dans Henry V (Olivier, 1944) où elle incarne la princesse Catherine, fille du roi de France Charles VI et future épouse du roi d’Angleterre Henry V, qu’elle se fait réellement remarquer.
Laurence Olivier et Renée Asherson dans Henry V (1944)
On la voit ensuite dans César et Cléopâtre (1945) de Gabriel Pascal avec Claude Rains et Vivien Leigh dans les rôles-titres, puis dans Le chemin des étoiles (1945) d’Anthony Asquith.
En 1949, Renée Asherson travaille sous la direction du célèbre acteur britannique Robert Donat (Les 39 marches d'Alfred Hitchcock) dans sa seule réalisation pour le cinéma (The Cure for Love) et c’est le coup de foudre ! Ils rejouent ensemble dans La boîte magique (1951) de John Boulting et se marient en 1953. Leur relation fut néanmoins de courte durée. Souffrant d’une forme aiguë d’asthme, Robert Donat meurt en 1958 à l'âge de 53 ans.
Renée Asherson dans Raspoutine, le moine fou (Sharp, 1965)
On reverra encore Renée Asherson dans Tonnerre sur Malte (1953) de Brian Desmond Hurst, puis plus tard dans le film de science-fiction Le jour où la terre brûlera (1961) de Val Guest. On la repère en tsarine dans Raspoutine, le moine fou (1965) de Don Sharp avec Christopher Lee dans le rôle du célèbre barbu, puis dans Théâtre de sang (1973) de Douglas Hickox, avec Vincent Price et Diana Rigg en vedettes.
Sa dernière apparition au cinéma, Renée Asherson la réserve aux Autres (2001), le film d’Alejandro Amenabar avec Nicole Kidman où on l’aperçoit en vieille médium aveugle lors d’une séance de spiritisme.