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L’œil de Crazy Bug : Voyage au centre de la Terre
Publié le
par lefilmdujour
Un film de Henry LEVIN (1959) avec : James Mason, Arlene Dahl, Pat Boone, Diane Baker…
L’histoire : A Édimbourg, à la fin du XIXe siècle, le professeur Lindenbrook, avec la participation de son meilleur élève, découvre le moyen de parvenir au centre de la Terre. Le savant organise une expédition avec la veuve d’un autre scientifique et s’engouffre dans les entrailles de la Terre à partir du cratère d’un volcan islandais éteint.
Plus de 50 ans après sa réalisation, Voyage au centre de la terre version 1959 (je ne parle pas de la bouse 3D de 2008 évidemment) reste l’une des meilleures adaptations d’un roman de Jules Verne sur grand écran (avec 20 000 lieues sous les mers, tourné cinq ans plus tôt). Décorateurs et responsables des effets spéciaux s’en donnent à cœur joie pour recréer un monde fantastique, poétique et merveilleux qui séduit encore ceux qui ont su garder une âme d’enfant, malgré ou plutôt grâce à un certain côté rétro. L’auteur de ces lignes avait vu le film sur grand écran à l’âge de 11 ans et en a toujours gardé un souvenir ébloui. Quelques décennies plus tard (eh oui…), le charme ne s’est pas dissipé.
Doté de multiples rebondissements et de scènes relativement terrifiantes, Voyage au centre de la terre accumule les points d’orgue dont les moindres ne sont pas la découverte de l'entrée de la grotte qui marque l'entrée de la voie vers le centre de la Terre, l’envahissement des souterrains par des flots en furie, l’attaque des lézards géants, la traversée de l’océan au cœur du globe terrestre et la fameuse éruption qui remontera nos héros jusqu’à la surface de la planète…
Les acteurs sont au diapason et on appréciera comme il se doit le dialogue à fleurets mouchetés entre un professeur Lindenbrook outrageusement misogyne (le toujours excellent James Mason) et une veuve à la chevelure rousse flamboyante qui ne s’en laisse pas conter (la très belle Arlene Dahl, toujours de notre monde et accessoirement maman de Lorenzo Le rebelle Lamas).
Un film à voir en famille… Bon, c’est vrai que ce sera peut-être dur de convaincre une marmaille bourrée aux blockbusters décérébrés et à la téléréalité la plus nauséabonde. Mais ça vaut le coup, croyez-moi !